Je reviens sur le problème de l'immobilier. Il est étonnant qu'on nous propose en cours d'exercice des inscriptions en autorisations d'engagement aussi élevées pour un ministère régalien, qui a eu tout le temps de définir ses besoins immobiliers et de prendre des décisions. Le rapporteur spécial devrait pouvoir interroger la Chancellerie à ce sujet. Au ministère de la défense, où des règles précises ont été définies, on sait où l'on va. Mais bien des rapporteurs spéciaux n'ont pas de vision claire de la stratégie immobilière des ministères, si tant est qu'ils en aient une ! Si les administrations ne sont pas capables de résoudre le problème par elles-mêmes, elles n'ont qu'à s'appuyer sur des outils publics comme Exterimmo, qui a été créé à cette fin. À la différence des collectivités locales et des préfets, elles donnent toujours l'impression de « piloter à vue », hors de toute réflexion d'ensemble. Si l'on ne résout pas le problème, il se posera l'an prochain pour un autre ministère.