Il est insensé que, depuis trente ans, le ministère de la justice ait loué à grands frais des immeubles dispersés dans Paris, de la rue Saint-Honoré au boulevard Raspail. Il est urgent qu'il repense sa démarche foncière et regroupe ses services dans un même lieu, dont il serait propriétaire, d'autant que, puisqu'il s'agit d'un ministère régalien, l'architecture de ses services ne court pas le risque d'être modifiée à la faveur d'un remaniement.