La principale proposition du rapport n'a pas trait aux marchés financiers, mais à l'exercice par l'Union européenne de compétences partagées avec les États membres, par exemple dans le domaine de l'énergie, où l'Union s'est contentée d'organiser le marché intérieur au lieu d'être pleinement un acteur qui se mobiliserait à l'intérieur en vue de l'interconnexion des réseaux et pèserait à l'extérieur dans la négociation avec ses partenaires.
Pour ce qui est de la spéculation, j'insisterai sur le concept de transparence. En effet, alors qu'un marché ne peut fonctionner que dans la transparence – ce qui est précisément le pari sur lequel repose la MIF –, les acteurs s'ingénient à y échapper et à multiplier les conflits d'intérêts. Le rôle du législateur est donc, selon moi, d'organiser les moyens de cette transparence.