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Intervention de Axel Poniatowski

Réunion du 9 novembre 2010 à 16h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président :

Madame la ministre, soyez la bienvenue. Je sais que Paris ne vous est pas inconnu puisque vous y avez effectué une partie de vos études. Vous êtes d'ailleurs restée attachée à notre pays et parlez très bien le français.

Diplomate de formation, vous avez été ambassadrice de Colombie auprès des Nations Unies, à New York, avant d'être appelée au cabinet du vice-président de l'époque, l'actuel président Santos, dont vous êtes une des proches. C'est donc logiquement que vous avez accédé à la tête de la diplomatie colombienne.

Les relations entre nos deux pays sont bonnes et soutenues, notamment au plan politique, et de nombreux entretiens entre chefs d'État ont eu lieu ces dernières années, avec le président Alvaro Uribe et maintenant avec le président Juan Manuel Santos. Nos relations économiques et nos échanges commerciaux sont également dynamiques.

Nous aimerions aborder avec vous, en premier lieu, la question de la sécurité intérieure, liée à la lutte contre les FARC – les Forces armées révolutionnaires de Colombie. Sur le plan intérieur, des succès significatifs ont été remportés par les autorités colombiennes. Comment définiriez-vous la situation actuelle, quelques semaines après la mort, fin septembre, de Mono Jojoy, le chef militaire des FARC, tué lors d'une opération militaire ?

La question des FARC affecte aussi les relations de votre pays et de ses voisins, notamment le Venezuela, avec lequel, en juillet dernier, les relations diplomatiques ont même été suspendues. Celles-ci ont été rétablies depuis lors. Comment la Colombie conçoit-elle désormais ses relations avec ses voisins d'Amérique du Sud ? L'ex-président Uribe estimait que le dossier des FARC exigeait de « faire la guerre à l'intérieur comme à l'extérieur ». Aujourd'hui, la question ne paraît pas faire obstacle à la politique d'ouverture régionale souhaitée par le président Santos.

Quelles grandes options diplomatiques le président Santos entend-il défendre au long de son mandat ? Comment la Colombie, qui deviendra, en 2011, membre du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies, compte-t-elle renforcer sa place sur la scène internationale ?

Enfin, comment voyez-vous l'évolution des relations de votre pays avec l'Europe et plus particulièrement avec la France ?

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