Je tiens à dire que je me sens blessé lorsque l'on met en doute mon intégrité ; cela ne correspond ni à mon éthique, ni à mon histoire. Je vous rappelle que j'ai ma carte de presse depuis quarante-deux ans. S'il m'arrive d'avoir des opinions tranchées, je ne me laisse jamais aller aux attaques personnelles. Je vous saurai gré de me rendre la pareille.
Je ne puis accepter d'entendre parler de « chasse aux sorcières » à France Inter. Il s'agit d'un fantasme. Je suis entré en 1972 dans cette maison et m'en suis rarement éloigné depuis – sauf quand on m'a prié de le faire. Celui qui la mettra au pas n'est pas né : j'en sais quelque chose, j'étais le garant de sa liberté à l'époque où j'en étais le directeur. Il faut avoir un drôle de profil pour vouloir mettre à genoux une rédaction de nos jours – et ce n'est pas le mien, ceux qui me connaissent le savent. C'est faire insulte aux personnes qui travaillent à France Inter que de penser le contraire !