L'argument selon lequel ils ne comprenaient pas ce qui se passait n'est pas recevable. Quand un dirigeant ne dispose pas d'une chaîne hiérarchique pour l'informer, c'est que quelque chose ne va pas. Les mathématiciens étaient très réservés à l'égard de la méthodologie – très statique – utilisée pour les dérivés de crédit. Tous les dérivés doivent avoir un modèle de risque. Il aurait fallu se demander s'il était raisonnable de prendre des positions d'une telle importance. Je répète que la question de l'échelle est toujours fondamentale : pour qu'un outil reste intéressant, il ne faut pas que la taille des opérations fasse entrer dans un risque démesuré.