Je trouve très optimistes les considérations sur la gouvernance politique de l'aide et sa perception. En République démocratique du Congo par exemple où l'aide française représente à peine 2 % de l'aide publique, qui sait que nous sommes l'un des plus gros contributeurs de la lutte contre le Sida ?
Le vote des budgets d'aide se passe dans la plus grande illisibilité et il y a peu de contrôle démocratique que ce soit à l'échelle nationale ou mondiale. De plus, quel est le poids de l'Europe dans les instances onusiennes alors qu'elle finance pourtant près de 40 % du budget de l'ONU ?