Je relève un paradoxe : le commerce équitable est-il menacé par un modèle agricole industriel ? D'autant plus que, lorsque je me rends au Brésil ou en Afrique, je constate de nombreux changements d'affectation des sols en faveur des nouvelles énergies ; des paysans sont chassés de leur terre pour cette raison. Quelle place peut encore trouver le développement agricole que constitue le commerce équitable face à ce rouleau compresseur ? Comment pouvons-nous alors construire une agriculture respectueuse de son environnement, vivrière notamment sur le continent africain ?