Ce modèle que nous décrivons est-il possible ? Les freins ne sont-ils pas trop importants ? Cette question se pose au-delà des causes de la crise. C'est un type de vision de l'homme. Si l'homme cherche son propre bénéficie personnel et si le caractère social se perd, on va vers l'injustice.
Nous devons mettre un terme au mythe que le progrès est infini et que le marché est doté d'une « main invisible » qui règle tout seule les problèmes.
Comment organiser le marché ? Le marché du plus fort ou celui du plus petit ?
Il faut imposer l'exigence de reconnaître les plus petits acteurs. Ils peuvent sortir de l'exclusion, de l'exploitation pour retrouver leur dignité. Aujourd'hui, c'est l'expression de la frustration dans ces pays qui doit nous interpeller.