Je ne suis pas très favorable à ce que le financement des énergies renouvelables se trouve mis en concurrence avec, par exemple, celui du plan CAMPUS. Je préfère la situation actuelle, où il est clairement identifié.
Monsieur Dionis du Séjour, la réduction des tarifs n'est pas seule responsable de l'effondrement du photovoltaïque en Espagne. La pente était invraisemblable, éloignée de taux raisonnables, de 4 % par exemple. Notre taux de progression doit être suffisant non seulement pour permettre la création d'une filière mais aussi pour éviter tout effondrement : un avion dont la pente de décollage est trop élevée court au décrochage !
Le bilan carbone du photovoltaïque n'est pas seulement celui de la production d'énergie. Il faut y ajouter celui du transport : son impact est considérable. J'ajoute que c'est nous qui décidons du sort de l'euro affecté.
Nous sommes défavorables à des quotas par nature d'équipements. En revanche, nous faisons nôtres les conclusions du rapport Charpin d'un quota par département sur le solaire au sol, établi en réalité par le moyen d'appels d'offres.
Le tarif dégressif est une bonne idée.