Comme pour la réforme des retraites, vous comptez plus sur l'intimidation et le passage en force que sur la concertation. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Aujourd'hui, c'est l'ensemble des élus locaux, notamment les élus ruraux, qui témoignent d'une très grande inquiétude face à un texte dévastateur pour nos territoires ; dévastateur pour les finances des collectivités, notamment pour les régions, qui devront faire face à un surcoût de plusieurs millions d'euros ; dévastateur pour la démocratie locale ; dévastateur pour l'organisation décentralisée de notre République, comme le spécifie l'article 1er de notre Constitution.
Ma question est simple, monsieur le Premier ministre : allez-vous, oui ou non, remettre en discussion ce projet de loi ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)