Monsieur le député, je vous prie de bien vouloir excuser Hervé Novelli, qui regrette de ne pouvoir être présent, et dont vous avez, à juste titre, rappelé l'action dans ce dossier des stations-service, notamment en milieu rural. Je veux également rendre hommage à l'Association nationale des élus de montagne, l'ANEM, qui rassemble des élus de tous bords politiques, et dont vous avez pris la présidence à la suite d'Henri Nayrou ; cette association a, elle aussi, joué un rôle décisif dans ce dossier.
Comme vous l'avez dit, il y a aujourd'hui en France environ 2 000 stations-service situées en milieu rural. Ces stations sont menacées par une mise aux normes qui devait s'appliquer à compter de 2011 et supposait des travaux d'un montant de 50 000 euros par station, alors que le revenu maximal dégagé par une station en milieu rural – je parle bien de revenu, et non de bénéfice – est de l'ordre de 30 000 euros.
Le Gouvernement a donc pris la décision d'accorder trois ans supplémentaires aux stations-service concernées pour leur permettre d'effectuer la mise aux normes, et de profiter de cette période pour effectuer un travail conjoint avec le comité professionnel de la distribution de carburants en vue d'assurer des aides à la mise aux normes. Ce sont là des éléments décisifs pour l'économie locale en milieu rural. Comme cela a souvent été rappelé par le Président de la République et le Premier ministre, le Gouvernement est attaché à une ruralité vivante, qui défend ses emplois. Sur ce dossier comme sur d'autres, vous aurez le soutien du Gouvernement. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)