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Intervention de Jean-François Copé

Réunion du 8 avril 2008 à 15h00
Motion de censure — Discussion et vote

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Auriez-vous des scrupules tardifs ? Cela expliquerait-il que vous n'ayez pas prononcé vous-même le discours à cette tribune, laissant M. Hollande le faire à votre place ?

Comme cette question vous gêne, vous dites que les choses sont différentes par rapport à 2001.

Je vais donc aborder maintenant la question de fond : faut-il ou non envoyer des renforts en Afghanistan ? Le Premier ministre vous a brillamment répondu et il a mesuré à cette occasion l'enthousiasme qu'a provoqué son discours sur les bancs de la majorité. Je veux appuyer à mon tour, monsieur Hollande, là où, sans doute, ça va faire un petit peu mal à gauche. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)

La présence française en Afghanistan est une réponse à un enjeu majeur pour nos démocraties. Il ne s'agit pas uniquement d'aider un pays fragilisé par l'instabilité et l'obscurantisme. Il s'agit de lutter contre un fléau terrible, et je suis désolé de devoir insister à ce point. Ce fléau, c'est le terrorisme, qui a déjà frappé cruellement à plusieurs reprises nos démocraties, qui continue de nous menacer dangereusement et contre lequel, nous, responsables politiques, en dépit des quolibets à gauche et à l'extrême gauche, avons l'obligation impérieuse de lutter, avec force.

Pouvons-nous laisser l'Afghanistan demeurer la base arrière de mouvements qui portent directement atteinte à notre sécurité ? Comment, monsieur Hollande, pouvez-vous hésiter, caler, reculer sur une question aussi vitale ?

En 2001, en France, nous avions constitué l'union sacrée.

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