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Intervention de Jean-François Copé

Réunion du 8 avril 2008 à 15h00
Motion de censure — Discussion et vote

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Nous n'avons pas à assumer. Nous avons payé vos ardoises, ce n'est pas la même chose. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Inutile de dire que nous n'avons pas du tout, nous, rendez-vous avec la rigueur. Nous avons rendez-vous avec le courage politique. Le courage, c'est de sortir de l'immobilisme et de mettre en oeuvre les réformes sur lesquelles nous nous sommes engagés vis-à-vis des Français.

Vous pouvez effectivement nous faire un reproche, c'est de ne pas avoir fini de réaliser en dix mois le programme que nous nous sommes engagés à tenir sur cinq ans. Rassurez-vous, il nous reste cinquante mois. Nous sommes déterminés à tenir la totalité des engagements que nous avons pris devant les Français. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

J'en viens maintenant à vos critiques sur la politique étrangère, puisque vous semblez à nouveau vous y intéresser, et particulièrement sur l'envoi de renforts en Afghanistan. Tout d'un coup, le PS a redécouvert la présence de nos soldats à Kaboul, alors que, comme l'a très bien rappelé le Premier ministre, l'armée française y est depuis 2001.

Avant d'aborder le fond du sujet, je voudrais revenir sur la question du vote, puisque vous justifiez le dépôt de cette motion de censure par le fait que c'est la seule façon pour vous d'en obtenir un.

En 2001, Lionel Jospin était Premier ministre (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche)…

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