Il existe deux catégories d'oppositions dans les démocraties européennes.
Il y a celles qui s'opposent en proposant, en participant de façon constructive à la vie politique, par exemple, ou en contribuant à l'émergence de consensus sur les sujets clés. C'est le cas en Allemagne ou au Danemark, où droite et gauche savent parfois s'entendre sur les réformes de la protection sociale ou du marché du travail.
Et puis il y a la vôtre, qui s'affirme uniquement par les hurlements et la caricature, en critiquant à tout va, dans un réflexe quasi pavlovien, en refusant systématiquement la moindre avancée. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)