Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, comme toute la représentation nationale, je voudrais d'abord dire notre indignation devant la profanation de tombes et assurer Rachida Dati de notre soutien et de notre amitié. De tels actes doivent être condamnés avec la plus extrême fermeté. (Applaudissements sur les bancs du groupe Nouveau Centre et du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Je souhaiterais m'adresser très directement au parti socialiste, à François Hollande et à Jean-Marc Ayrault pour leur dire que je n'ai pas bien compris le dépôt d'une motion de censure (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche) sur un sujet qui, précisément, devrait nous rassembler : notre engagement en Afghanistan, pour lequel nous devrions chercher des voies de rassemblement national, comme l'a rappelé le Premier ministre. Si vous aviez dû, monsieur Hollande, déposer une motion de censure, c'était bien plus tôt, dès 2001, qu'il fallait le faire (Protestations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche),…