Sur le plan politique, le retour dans le giron de l'OTAN représente une rupture encore plus significative. À l'encontre de la tradition gaulliste, le président veut avant tout renforcer les « relations transatlantiques» de la France. L'OTAN est donc utilisé, d'abord, comme symbole et comme vecteur de cet objectif. En effet, la dimension réelle de l'affaire est moins évidente. La France participe déjà aux manoeuvres militaires et à l'action militaire directe en Afghanistan.