Au lieu de cela, vous vous êtes borné à renvoyer aux conseils d'administration des grandes entreprises le soin de lutter contre les abus, ce qui revient à ne strictement rien changer aux pratiques actuelles. Mais peu vous importe, du moment que le MEDEF y trouve son compte. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Votre politique provoque un mécontentement généralisé dans l'opinion, comme viennent de le démontrer les incidents de Gandrange à la suite des promesses inconsidérées du président de la République. Celui-ci parie, comme au casino, sur des événements qu'il ne contrôle pas. Les gens le croient parce qu'il est le président, mais leur colère explose quand ils constatent qu'il leur a menti effrontément.