La mécanique de titrisation, cautionnée par les agences de notation, a déresponsabilisé toute une chaîne d'acteurs. Les souscripteurs de contrats ne croyaient plus au risque, les produits étaient échangés sans qu'on sache ce qu'ils contenaient. En août 2007, on s'est aperçu que le marché était inondé par les actifs toxiques, sans savoir pour autant qui en détenait. La paralysie a alors gagné le marché du crédit. Parmi toutes les mesures prises depuis, les plus prometteuses sont celles qui relèvent de la supervision macroprudentielle, à l'échelle européenne et française.