Monsieur le président Bernard Spitz, je vous remercie d'avoir répondu à notre invitation. Vous assurez depuis deux ans la présidence de la Fédération française des sociétés d'assurances. La spéculation ne revêt sans doute pas les mêmes formes dans votre secteur que dans celui des banques, ne serait-ce que parce qu'il est soumis à une réglementation différente, mais nous avons tous en tête l'exemple d'AIG. Avez-vous le sentiment que certains ont pu franchir la ligne jaune ? Quels sont les dispositifs que vous souhaiteriez voir mis en place pour diminuer le risque systémique et sécuriser l'ensemble des opérations ?