Quant à François Mitterrand, qui était signataire de cette motion, il s'est expliqué avec beaucoup de lucidité sur ce « péché atlantiste », selon ses propres termes. Lorsqu'il approuva en 1983 – fort légitimement – l'installation des fusées américaines Pershing II, il écrivit ceci : « Cela m'a valu d'être accusé d'atlantisme, sous-entendu de soumission aux desseins de M. Reagan. »