Mesdames, messieurs les députés, nous sommes en Afghanistan parce que le 11 septembre 2001 n'était pas seulement un signal sanguinaire adressé aux États-Unis. C'était aussi un affront lancé à toute la communauté internationale. Ce qui est arrivé à New York aurait pu, et pourrait toujours, arriver à Paris. Il faut se souvenir de ce qu'est le terrorisme de masse, et il ne faut pas se leurrer sur les objectifs meurtriers et méthodiques de ses auteurs. Al-Qaida hait et rejette tout ce qui n'obéit pas à ses desseins. Cette mouvance terroriste a fait des dizaines de milliers de victimes, musulmanes à plus de 90 % : attentats à Djerba, au Yémen, à Bali en 2002, à Riyad, à Casablanca, à Istanbul en 2003, à Madrid en 2004,…