M. Ginesta a évoqué dans son rapport un système en mal de pilotage. J'en étais resté longtemps à l'idée naïve selon laquelle qui décide paie et qui paie décide, mais j'ai maintenant compris l'ampleur du problème. L'État devrait être le garant de la cohérence de la sécurité civile au plan national, et notamment de tout ce qui concerne la centralisation des urgences du 15 et du 18. Dans mon département, un accord avait été trouvé, sous l'égide du préfet, entre l'Agence régionale de santé et le SDIS pour mettre en place un état-major unique et assurer l'articulation entre le 15 et le 18. Les investissements ont été lancés… et l'ARS a décidé du jour au lendemain de tout interrompre. Il faut absolument que l'État assure une plus grande cohérence entre vos services, monsieur le secrétaire d'État, et ceux de la santé.