Monsieur le ministre, je voudrais d'abord témoigner de la réussite de la dernière rentrée scolaire dans l'académie de Nice. Aucun dysfonctionnement n'a été constaté. Comme l'année précédente, et malgré le catastrophisme des organisations syndicales, tout s'est excellemment passé.
En ce qui concerne les AVS, force est de constater que nous restons dans une situation de grande précarité. Les enfants handicapés vivent comme un terrible drame le non-renouvellement de leur accompagnant. Quant aux accompagnants, ils n'ont guère de perspectives professionnelles, et l'on manque donc de candidats.
Les enfants précoces sont touchés par une autre forme de handicap : le fait d'avoir un quotient intellectuel supérieur à celui des autres ne permet pas toujours de poursuivre une scolarité normale dans l'enseignement public. Les familles se trouvent ainsi obligées de se tourner vers l'enseignement privé. Dans ma circonscription, un enfant de quinze ans, dont le quotient était de 145, a été refusé dans un lycée public ; il a été admis dans un centre de formation automobile, ce qui n'était peut-être pas au départ sa vocation. Pourrait-on réfléchir aux moyens de résoudre ce problème ?