Monsieur le ministre, il faut avoir conscience que l'échec scolaire est parfois la conséquence d'erreurs d'orientation. Jusqu'à présent existait un service où l'on pouvait consulter des conseillers d'orientation psychologues – et pas des « orienteurs ». Or force est de constater que ce corps est menacé de disparition à brève échéance : quatre départs en retraite sur cinq ne sont pas compensés, le nombre de postes mis aux concours étant sans rapport avec celui de ces départs.
Votre prédécesseur avait expérimenté des plates-formes téléphoniques « Mon orientation en ligne », destinées à couvrir l'ensemble du territoire. Comme si l'orientation était « simple comme un coup de fil » !
Quand allez-vous créer un service public de l'orientation, reposant prioritairement sur des professionnels formés et suffisamment nombreux pour assurer une fonction dont vous reconnaissez l'impérieuse nécessité ? Faute d'agir rapidement, nous assisterons à l'explosion d'officines privées dédiées à l'orientation, consacrant ainsi la disparition du service public.