En 2008, madame la ministre, vous avez mis en place un nouveau prêt étudiant garanti par l'État, sans caution parentale, sans condition de ressources, et avec une possibilité de remboursement différé. Ce dispositif vient avantageusement compléter les autres modes de financement que vous avez cités. Toutefois, force est de constater qu'il reste méconnu des étudiants. Par ailleurs, le système actuel ne semble pas inciter ceux-ci à opter pour ce mode de financement, car les taux d'intérêt pratiqués par les banques sont équivalents, voire supérieurs, aux taux du marché.
Les banques, partenaires de l'État dans ce dispositif, font-elles la promotion du prêt auprès des étudiants qui le demandent ? Compte tenu du chômage important des jeunes, ne faudrait-il pas conditionner le remboursement du prêt à l'accès de l'étudiant à un emploi ?