Monsieur Verchère, soyez rassuré, nous ne toucherons pas au crédit d'impôt collections. Le projet de loi de finances pour 2011, comme je m'y étais engagé, préserve intégralement cet outil très incitatif d'accompagnement des jeunes créateurs dans le domaine de la mode et du luxe. Aucun amendement gouvernemental susceptible de le remettre en cause ne sera présenté. J'invite bien entendu les parlementaires à ne pas en déposer non plus. Pas moins de 25 000 à 30 000 emplois dans notre pays sont en jeu. Des chartes de bonnes pratiques ont été signées avec le comité stratégique des filières afin de favoriser l'émergence de créateurs de talent, que plusieurs grandes maisons traditionnelles accompagnent aussi. Toucher à cet outil risquerait d'être fatal aux jeunes créateurs. Les ateliers Lefranc-Ferrant, que je visitais la semaine dernière, sont un emblème de cette réussite. Ayant démarré il n'y a pas si longtemps à partir de rien, grâce à l'intelligence et au savoir-faire de leurs créateurs, ces ateliers commencent d'avoir une notoriété internationale. Rien de tout cela n'aurait été possible sans le crédit d'impôt collections.