Entre la commission élargie de 2008 et celle d'aujourd'hui est intervenue la crise économique qui est largement à l'origine de l'explosion des déficits de nombreux pays.
S'agissant des prévisions de croissance et de l'éventualité d'un trou d'air, nous verrons bien ce qu'il en est. Le Gouvernement se situe dans une hypothèse de croissance de 2 % en 2010 et de 2,5 % les années suivantes, et il fera tout pour y parvenir.
Nous ferons également tout pour respecter le rythme de réduction du déficit qui est affiché – à l'horizon 2014, le déficit devrait être ramené à 2 %. Je rappelle qu'un effort sans précédent a déjà commencé : on n'a jamais obtenu, jusqu'à présent, une réduction de deux points en seulement un an.
Vous avez raison de féliciter l'Agence France Trésor. Elle a su innover en instaurant de nouvelles règles pour les opérations de démembrement sur les obligations assimilables du Trésor (OAT). Les capacités de placement résultant de cette innovation, que nous sommes les premiers à mettre enoeuvre, sont observées avec grand intérêt par d'autres pays. Ils devraient bientôt nous imiter.
La dette est bien sûr très élevée, mais on peut se féliciter du caractère innovant et performant de sa gestion.