M. Mariton a parlé à juste titre de « réussir le rebond », manifestant le même souci que M. Tron. Tous deux ont traduit l'ambition de la France de répondre vite et bien, dès lors que la croissance permettra de mettre en oeuvre les réformes.
Il est clair que notre économie doit être plus flexible, sans laisser personne sur le côté, mais en répondant au désir d'entreprise et de création d'activité inhérent à notre pays, à son ambition et à ses talents. C'est dans ce cadre que doivent être compris le crédit impôt recherche, l'augmentation de la concurrence dans la distribution, la transposition de la directive Services, la réforme de la formation professionnelle et celle du service public de l'emploi, ou encore un certain nombre de mesures en faveur des plus jeunes ou des seniors qui souhaitent se rapprocher du marché de l'emploi.
J'en viens à quelques remarques concernant la fiscalité.
M. Aly a exprimé son désaccord à l'égard du paquet fiscal. Que n'ai-je entendu sur ce dispositif, qui coûterait, a-t-on dit, 17 milliards d'euros et ne profiterait qu'à très peu de nos concitoyens ? Je rappelle qu'il n'a jamais été question d'une telle somme et que, dans le PLF pour 2009, la somme inscrite est de 9,5 milliards. De plus, cette loi bénéficiera à la grande majorité des Français, notamment à ceux qui travaillent.(Murmures.)
Je ne commenterai pas plus avant la mesure concernant les heures supplémentaires. Elle profite à six millions de salariés et connaît un franc succès, puisque son utilisation a augmenté de 40 % en un an.