Hervé Mariton et Jean Launay se sont particulièrement interrogés sur le financement du Grenelle. Le Grenelle représente un effort global de plus de 5 milliards d'euros, entre 2009 et 2011, à la fois en crédits budgétaires, en effort fiscal, en dépenses chez les opérateurs si chers à Georges Tron.
Ce financement est donc compatible avec la trajectoire de finances publiques que nous avons mise en oeuvre.
Je tiens également à indiquer à Pascale Gruny, qui a été très convaincante, que la question n'est pas de savoir s'il faut continuer ou non les biocarburants, car cela est bien sûr indispensable. Cependant il convient en même temps d'adapter l'aide fiscale, comme l'ont fait d'autres pays. Il faut bien évidemment faire aussi en sorte que les investissements soient amortis, que la deuxième génération de biocarburants puisse voir le jour et, en même temps reconnaître que l'aide fiscale de l'État est aujourd'hui démesurée, sans pour autant remettre en cause la filière.