Il ne s'agit pas de faire du catastrophisme : bien qu'aucun des problèmes de stabilité bancaire mondiale n'ait été réglé durant ces deux dernières années, il n'est pas trop tard pour agir.
La réponse ne saurait être nationale. En revanche, il me semble que l'on a sous-estimé le potentiel de l'Europe, qu'il s'agisse de la profondeur et de l'importance de son marché comme de sa capacité à se doter d'instruments de protection efficaces et d'édicter des règles conformes à ses projets économiques et sociaux.