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Intervention de Éric Woerth

Réunion du 21 octobre 2008 à 21h45
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2009 à 2012 — Discussion générale commune

Éric Woerth, ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique :

Monsieur le président, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mesdames, messieurs, la discussion générale a été longue et évidemment très intéressante. Il m'est impossible de revenir sur tous les points qui ont été abordés, je m'arrêterai sur ceux qui ont particulièrement attiré mon attention, sachant que Mme Lagarde répondra sur d'autres. J'espère qu'ainsi, nous serons complets.

Vous avez été plusieurs, notamment Jérôme Chartier et Philippe Vigier, à souligner les apports de la loi de programmation des finances publiques. Nous fondons beaucoup d'espoirs sur ce nouvel instrument pour mieux réguler. Au-delà même des circonstances, parfois exceptionnelles, il faut en effet prévoir à long terme, en se fondant sur un socle de dépenses et de recettes, et surtout en prenant en compte l'ensemble de la dépense publique, et pas seulement la dépense de l'État.

Cette vision pluriannuelle, nous devrons la partager tout au long des années à venir et nous devrons surtout intégrer la préparation des futurs budgets dans cette vision. Il me paraît très important que le Parlement partage cette idée et que nous puissions, tant vis-à-vis des ministères que dans nos discussions à l'Assemblée et au Sénat, nous appuyer dans les années qui viennent sur les projections pluriannuelles.

Je voudrais indiquer à Philippe Vigier que cette vision s'appuie également sur le travail qui a été réalisé, à droite comme à gauche, mais particulièrement par le groupe Nouveau Centre, sur ce qui a été appelé à un moment donné la « règle d'or ». Ce travail nous a permis d'une certaine façon d'intégrer des règles de gouvernance au projet de loi de programmation pluriannuelle.

Sur les dépenses, vous avez été nombreux à souligner l'effort consenti cette année. Certes, certains trouvent cet effort positif, tandis que d'autres le considèrent comme négatif. D'un côté, nous couperions trop dans les dépenses alors que, en temps de crise, il faut relancer la machine ; de l'autre, nous dépenserions encore trop et la dépense publique serait encore trop élevée.

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