Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur général, il y a deux écueils qu'il convient d'éviter dans ce débat. Le premier serait de critiquer le budget comme si la crise financière n'avait pas de répercussions sur notre situation économique et que le Gouvernement n'était pas contraint de la prendre en compte. Le second serait de se persuader que la crise gommerait toutes les difficultés que connaît notre pays et nous dispenserait de nous pencher sur les spécificités de notre situation budgétaire. Je vais tenter, à ma façon, de me tenir à distance de l'un et l'autre de ces écueils, en restant dans une position intermédiaire.
En premier lieu, après Jean-François Mancel qui l'a si bien exprimé, je voudrais dire combien nous avons été solidaires de l'action que vous avez menée avec le Président de la République pour faire en sorte que la France prenne des initiatives pour résoudre la crise, tant au niveau européen qu'au niveau mondial. Le plan français brille par sa cohérence : les initiatives de notre pays ont été appréciées et la présidence française de l'Union européenne en ressort grandie.