Mais il n'est pas souhaitable que l'État s'adresse exclusivement à lui-même. Des efforts importants ont été demandés à ses administrations ; il va falloir aller plus loin. J'ai conscience qu'en disant cela, je ne provoquerai guère de sourires sur un certain nombre de bancs. Mais il est deux domaines dans lesquels nous devrons inéluctablement envisager une révision générale des politiques publiques. Tout d'abord, le domaine de la protection sociale, où nous pouvons faire beaucoup mieux et moins cher ; ensuite – je m'apprête sans doute à dire des choses affreuses –, celui des collectivités territoriales.