Nous dépasserons, l'an prochain, le cap des 100 milliards de dette sociale cumulée, dont plus de 80 milliards imputables aux gestions de vos gouvernements successifs, depuis 2002.
La reprise par la caisse d'amortissement de la dette sociale – la CADES – de 27 milliards d'euros de dettes accumulées signifie que le remboursement définitif de cette dette est reporté à plus tard. Il s'agit d'une fuite en avant qui compromet l'avenir de la protection sociale solidaire et marque une vraie désinvolture vis-à-vis des futures générations correspondant à une sorte d'impôt sur les naissances pesant sur chaque nouveau-né qui aura à payer nos dettes de fonctionnement actuelles.