Il nous est donné d'examiner un projet de loi de finances dont les prévisions de maigre croissance ne tiennent plus – vous l'avez enfin admis hier, madame la ministre, –, dont les anticipations de déficit devront être réévaluées et dont l'endettement apparaît plus que jamais hors de contrôle.
Nous pourrions, tous, sur nos bancs – et peut-être même au-delà, car nous savons que de nombreux collègues de la majorité dissimulent de moins en moins leur malaise –, vous accabler pour tous les mauvais choix économiques accumulés depuis mai 2007, à commencer par ce paquet fiscal que les Français traînent comme un boulet.