Un groupe de travail, présidé par M. Laroque en 2004, avait mis en évidence que l'instauration d'un système de réparation intégrale entraînerait, pour le seul régime général, un surcoût annuel de l'ordre de 2,9 milliards d'euros. C'est donc là un problème financier majeur.
Par ailleurs, le 18 juin 2010, le Conseil constitutionnel a décidé que le régime d'indemnisation des accidents du travail et des maladies professionnelles excluant toute réparation intégrale était conforme à la Constitution.
Pour toutes ces raisons, la commission a repoussé cet amendement.
(L'amendement n° 601 , repoussé par le Gouvernement, n'est pas adopté.)