Je demanderai au quai d'Orsay que ce genre de pratique cesse dorénavant d'autant que notre pays figure parmi les premiers contributeurs à cette organisation internationale. M. Abdou Diouf, secrétaire général de l'OIF, a lui-même récemment déclaré qu'il était du devoir des Français de s'exprimer en français dans les réunions officielles. L'OSCE a des interprètes !
Ma deuxième remarque porte sur la PEC : de nombreuses familles dont les parents ne travaillent pas dans de grandes entreprises mais qui sont fonctionnaires ou ont créé leur entreprise ont besoin d'une aide financière pour payer la scolarité de leurs enfants. Si on ne définit pas des critères objectifs de prise en charge des frais d'écolage en fonction des ressources des parents, nous risquons de voir diminuer la présence française à l'étranger. Par ailleurs, je m'interroge sur le statut des établissements français à l'étranger, notamment sur le coût de la scolarité. Les lycées en France seraient heureux de bénéficier d'un tel budget.
Je ne suis pas favorable à une prise en charge de l'ensemble des frais mais il faut réfléchir à cette question, notamment au problème des bourses. En matière d'entretien des bâtiments scolaires, les établissements étrangers sont souvent plus attractifs que les nôtres. Le lycée d'Andorre relève-t-il des crédits du ministère ?
Sur les visas, je comprends que le service doive être payé. Cependant les sommes demandées sont souvent importantes pour les populations concernées. Il faut être vigilant sur les frais de visas. Enfin, je regrette la discrimination constatée dans l'obtention des visas, une pression exercée sur le consulat facilitant souvent leur délivrance.