Je précise simplement que le véritable gain d'efficience passera par une augmentation des greffes de rein, traitement le plus efficient de l'insuffisance rénale chronique terminale.
Tel est le sens de mon action. J'ai ainsi demandé le 22 juin dernier à l'agence de la biomédecine de lancer un nouvel élan pour la greffe. Vous retrouverez en outre des dispositions en ce sens dans la loi bioéthique : la possibilité que j'y ouvre de recourir au don croisé d'organes permettra de réaliser davantage de greffes. La présente mesure doit être replacée dans cette perspective.
Nous ne disposons pas encore des évaluations médico-économiques de la Haute autorité de santé sur la stratégie la plus efficiente en matière de prise en charge de l'insuffisance rénale chronique terminale. Les résultats de ses travaux sont attendus pour le début de l'année 2012, dans un délai très proche, donc.
Par ailleurs, dans le cadre de la priorité que je donne aux agences régionales de santé dans la gestion du risque, l'un des dix objectifs retenus pour 2010-2011 est précisément de lever les freins au développement de la greffe et de la dialyse à domicile.
Les agences doivent donc d'abord avoir réalisé un état des lieux particulièrement poussé au sujet de cette affection pour que le SROS puisse développer greffes et dialyses à domicile.
Les consignes que j'ai données me paraissent tout à fait aller dans le sens voulu par l'Assemblée nationale.