La directive sur les services financiers va être révisée. Elle avait fait le choix d'introduire une concurrence entre différentes plateformes de négociation, en pensant provoquer une baisse des coûts qui profiterait aux émetteurs. Je ne suis pas sûr que cet objectif ait été atteint. Le fonctionnement des marchés « actions » français était, auparavant, fondé sur une règle de concentration des ordres, l'inconvénient étant qu'il n'y avait qu'une plateforme, l'avantage que toute la liquidité se faisait sur cette plateforme – sous réserve des grandes opérations qui ne se traitent de toute façon qu'en dehors des marchés. Cela ne fonctionnait pas si mal. La révision de la directive sera précédée d'un bilan des avantages et des inconvénients du système actuel pour tous les acteurs. Nous verrons ce qu'il en sortira.