« Dans le privé, plus j'en fais, plus ça me rapporte ; dans le public, moins j'en fais, mieux je me porte ! » Telle est la boutade d'un de mes collègues hospitalo-universitaire qui regrette la coexistence des deux systèmes.
Certes, il faut favoriser la possibilité pour les praticiens de ville de passer du temps à des actions d'explication, de prévention, d'accompagnement du patient, mais la coexistence des deux systèmes risque d'entraîner, à terme, l'assèchement complet du système public hospitalier, comme l'ont montré nos auditions, notamment à propos des radiologues de ville, et le rapport de la Cour des comptes.