Les 130 milliards d'euros transférés à la CADES correspondent à 34 milliards d'euros de dette structurelle du régime général, 34 milliards de dette de crise pour la période 2009-2010 et 62 milliards de déficit de l'assurance vieillesse entre 2011 et 2018 ; nous en avons discuté il y a quelques jours dans cet hémicycle.
Vous proposez de prolonger de quatre ans la durée de vie de la CADES, qui existerait alors jusqu'en 2025. Cela revient à reporter encore une fois la dette sur les générations futures, et le débat sur les véritables solutions aux discussions des futures lois de financement. Nous ne pouvons admettre cette prolongation ; nous vous l'avons déjà dit. En effet, comment ne pas craindre une nouvelle dérogation, non moins exceptionnelle que celle d'aujourd'hui ?
Vous affirmez souvent que votre gestion est responsable ; permettez-nous d'en douter.