Il y a bien sûr d'autres raisons à cette situation – les prélèvements sur les entreprises n'étant pas seuls en cause –, comme l'insuffisant développement de la recherche industrielle.
La dette s'établit à 130 milliards d'euros à l'horizon 2018 : 34 milliards sont liés à la crise – nous voulons bien l'admettre –, mais le reste est dû à une gestion imprévoyante. Vous refusez d'affecter des recettes pour faire face à l'augmentation des dépenses et c'est le bel édifice de la protection sociale qui est en danger, lentement, mais sûrement. Hélas, cela ne semble pas vous émouvoir ! Votre position d'attente est pour le moins surprenante même si l'on a bien senti que vous attendiez l'après 2012, si vous êtes encore au pouvoir…