Nous pourrions nous féliciter du fait que les dépenses de l'ensemble des régimes de base et du régime général de la sécurité sociale pour 2010 soit en baisse par rapport aux prévisions. Hélas ! ces économies ne sont pas dictées par les orientations qui nous motivent.
Elles relèvent par exemple d'une moindre progression des prestations versées par les administrations de sécurité sociale, d'un ralentissement des prestations vieillesse – moins 0,5 % par rapport à 2009 – suite au durcissement des conditions de départs anticipés, à la hausse de la durée d'assurance pour partir en retraite à taux plein et à une moindre revalorisation des pensions privées par rapport à 2009.
Elles relèvent aussi d'une faible progression des prestations familiales, sans parler du poids des dépenses de santé pour nos concitoyens qui, comme nous l'avons déjà souligné, sont de plus en plus nombreux à renoncer aux soins. Malheureusement, nous ne pourrons donc pas voter cet article 7.