En tant que rapporteur de la commission d'enquête sur la grippe A, je veux dire qu'il est facile de juger a posteriori. On ne va pas refaire le match ; l'équilibre entre le principe de prévention et le principe de précaution est très difficile à trouver. Je reste persuadé que tout Gouvernement, de gauche ou de droite, aurait agi de la même façon vis-à-vis de ce virus inédit, et à risque.
Cette campagne a eu des défauts, qui ont été mis en évidence par la commission d'enquête. Mais elle a au moins servi d'expérience grandeur nature pour l'avenir : nous ne sommes pas à l'abri, les uns et les autres, d'un nouveau risque épidémique qui pourrait se révéler virulent et mortel.
Il faut donc rester assez calme sur ce sujet. Le débat est passé, nous parlons maintenant d'équilibre financier, avec l'amendement déposé par Yves Bur et moi-même que nous allons défendre à présent.