Il faut reconnaître que lorsque le ministre est venu présenter le programme, il a fait preuve d'un optimisme marqué pour l'immobilier. L'essentiel reste pourtant devant nous : la cession de l'îlot Saint-Germain demeure à engager. Comme je l'ai dit, si les hypothèses du Gouvernement se réalisent, ce qui n'est pas acquis, les cessions immobilières atteindront in fine un maximum de 1,5 milliard d'euros, et non pas de deux milliards, comme initialement prévu.
Pour expliquer ces difficultés, il faut également souligner que nombre de ventes nécessitent une dépollution des sites dont le coût n'avait pas été évalué.
Vous avez évoqué, monsieur Vitel, une situation où l'hôpital militaire est véritablement intégré dans la région alors que, partout ailleurs, on constate des schémas différents. C'est cela qui appelle à une réflexion.
C'est le secrétariat général pour l'administration qui est à la manoeuvre dans le projet Balard. On peut néanmoins supposer que l'implication des états-majors sera plus grande quand on connaîtra l'attributaire du marché.