Si j'ai pris soin de souligner que la montée en puissance des bases de défense se faisait sans problème majeur, cela ne signifie pas que tout se passe bien ! J'ai bien conscience que ces transformations sont délicates. Lors de mes visites à Brest et Toulon, j'ai par exemple constaté que la mutualisation du soutien, colonne vertébrale des bases de défense, n'était pas totalement aboutie. Il faut donc encore travailler pour mettre fin à ces « verticalités » persistantes. Je n'ai pas non plus évoqué les problèmes liés à la mise en oeuvre de CHORUS car nous avons largement abordé cette question lors des auditions précédentes. J'observe qu'il reste encore un stock conséquent de factures à payer. Les entreprises reçoivent toutefois une juste compensation de ce retard avec le versement des intérêts moratoires.
Je reste attentive à la question du démantèlement et je me félicite que les coûts liés à la fin de vie soient désormais intégrés dans la programmation financière dès le lancement du programme. Il me semble que nous avons beaucoup progressé en la matière : la fin de vie du Clemenceau a très certainement contribué à cette prise de conscience.
Pour le second porte-avions, je ne dispose pas de données exactes à cet instant ; les industries continuent leurs travaux sur leurs fonds propres.