Parmi les perspectives d'avenir de la pratique médicale, la mutualisation des moyens, l'utilisation de la télémédecine, la délégation de tâches au personnel infirmier et la revalorisation de la médecine générale sont autant de moyens qui devraient induire des économies de santé du fait d'une meilleure organisation des soins.
J'ai déposé avec un certain nombre de mes collègues, dont M. Yves Bur, des amendements tendant à introduire plus de transparence et d'équité et à améliorer encore la qualité des actes. Je considère, en effet, que la recherche de qualité que vous avez initiée depuis que vous êtes en charge des questions de santé, madame la ministre, doit pouvoir être encore plus poussée et conduire à un changement de nos pratiques médicales, dans un climat apaisé et non pas de recherche de fautes. Cela est possible dès l'instant où nous savons que faire ensemble, faire mieux et mieux organiser la politique de santé conduit non seulement à améliorer la qualité des soins mais aussi à diminuer les dépenses de santé.
J'espère que vous accepterez ces amendements et que le PLFSS qui nous est présenté, avec un ONDAM à 2,9 %, imposé par notre situation économique et financière, n'entamera en aucune façon l'organisation et la qualité des soins que l'ensemble de nos concitoyens sont en droit d'attendre de nous. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)