Madame la présidente, j'ai écouté avec beaucoup d'intérêt l'opposition. Mes collègues de la majorité trouvent que j'ai un sens critique assez développé. Mais, sur ce texte qui était très attendu, je ne vois pas où sont les difficultés.
La France est sur-administrée et sous-organisée, nous disent nos partenaires internationaux. Les procédures sont trop complexes et les structures s'empilent. Le présent texte nous permet d'aller vers une simplification (« Mais non ! » sur plusieurs bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche), et j'ai pu le mesurer sur le terrain.
Je constate que les demandeurs d'emploi mais aussi les entreprises attendent un accompagnement amélioré, simplifié et individualisé.
Ayons un peu l'esprit critique : aujourd'hui, 25 % seulement des demandeurs d'emploi passent par l'ANPE. On doit donc se poser des questions quant à l'efficacité de notre système.
Le seul différend qui existait entre la ministre et nous a été résolu. Nombre d'entre nous croient à la réalité des maisons de l'emploi.