Madame, si vous considérez que la France peut attendre, que les demandeurs d'emploi peuvent attendre et qu'il n'y a pas d'urgence, alors, c'est vrai, nous sommes mal fondés à présenter aujourd'hui ce projet.
Nous, au contraire, nous croyons qu'il y a urgence, que nous devons mettre en oeuvre tous les moyens pour essayer de lutter contre le chômage et de mettre en place un vrai marché d'intermédiation, qui permette aux offres de rencontrer les demandes et aux demandes de rencontrer les offres.